Les artisans présents aux salons d’honneur de la Mairie

Le lieu
Hôtel de ville
22 place du Général de Gaulle · 61400 Mortagne au Perche
Depuis 1838, la Mairie de Mortagne est abritée dans un ancien hôtel particulier du XVIIIème siècle construit en 1720 par la famille Crestien. Charles-Jacques Crestien, seigneur de Gallais, était capitaine des chasses de la province du Perche et maître des Eaux et Forêts en l’élection de Mortagne. Il avait épousé Marie-Françoise Hocquart dont naquit un fils, Jacques Crestien qui vendit l’hôtel le 6 août 1792 à Laurent Benoist Érambert, riche négociant mortagnais qui, la Révolution venue, adopta les idées révolutionnaires et spécula sur la vente des Biens Nationaux. C’est lui qui fit démolir la Collégiale de Toussaint dont il ne subsiste que la crypte et le couvent de Saint Éloi pour toucher un bon pot de vin sur le produit de la vente des matériaux. Il mourut en 1807 et son fils vendit l’hôtel à la ville. Depuis lors, les seules adjonctions ont été les pavillons à droite et à gauche qui ont d’abord servi d’écoles puis le bâtiment de gauche a d’abord été l’école maternelle avant d’abriter les bureaux administratifs de la mairie et celui de droite est devenu la salle des fêtes.
Les salons sont conservés, notamment la grande salle de Compagnie aux boiseries Louis XV finement exécutées, d’abord salle du conseil puis bureau du maire et salle des mariages, et l’escalier monumental avec sa rampe en fer forgé.
Source : Vincent Lebel – Association Mortagne Patrimoine
Marianne BARRIER, marqueterie de paille
Membre des Ateliers d’Art du Perche
Après avoir obtenu son master en design aux Beaux-Arts, où elle s’est intéressée à la transformation des déchets en matériaux alternatifs pour remplacer le plastique des chaînes de production pétrochimiques, Marianne a poursuivi sa passion pour l’innovation des matériaux, en particulier dans l’industrie agricole. Ce parcours l’a amené à explorer les potentialités de la paille, notamment son utilisation en marqueterie. Passionnée par la technique de la paille de seigle, elle intègre alors les ateliers de Lison de Caunes, où elle se perfectionne pendant près de deux ans. Inspirée par la rareté de l’alliance du design et de l’artisanat, Marianne souhaite moderniser la marqueterie de paille en la mêlant aux influences du mouvement Art déco.
Revenue dans le Perche, son pays d’origine, elle collabore avec des artistes comme Marc Vellay pour des commandes spéciales. Forte de cette rencontre, elle se fond peu à peu dans le paysage des artisans d’art du Perche et intègre les Ateliers SP. Elle est désormais installée à la Chapelle Montligeon où il est possible de visiter son atelier (sur rendez-vous).
ATELIERS SP
Les Ateliers Buguet, 26 Rue Principale · 61400 La Chapelle-Montligeon · Tél. 06 76 17 78 40
Frédéric HAMEL, tabletier
Entreprise du Patrimoine Vivant
Membres des Grands Ateliers de France
Membre des Ateliers d’Art du Perche
L’atelier Frédéric Hamel, situé dans le Perche, est pluridisciplinaire : ébénisterie, marqueterie, tabletterie, restauration, gravure, tournage… En utilisant des matières nobles : bois précieux, nacre, os, corne, … Sa clientèle se compose de grands joailliers, d’antiquaires, d’artisans, de créateurs. Les demandes sont variées mais exigent du savoir-faire et de la précision. Dans un souci de perfection, Frédéric Hamel fabrique ses outils, utilise des matières brutes qu’il débite selon ses besoins, et étudie de nouveaux procédés de fabrication qu’il adapte à chaque ouvrage. L’atelier préserve et perpétue des savoir-faire rares tel que le guillochage linéaire ondé dans deux sens ou le tournage figuré sur ivoire…
Depuis 2007, le travail de l’atelier est reconnu par le label “Entreprise du Patrimoine Vivant”.
© Ateliers SP, Mathieu Lacroix
ATELIERS SP
Les Ateliers Buguet, 26 Rue Principale · 61400 La Chapelle-Montligeon · Tél.: 06.18.46.71.39
Jean-François LEFEVRE, pendulier
Maître Artisan
Le pendulier est un horloger qui restaure des instruments d’horlogerie mécaniques fonctionnant avec un balancier pendulaire. Ce travail se nomme : rhabillage. Toutes les horloges mécaniques ont besoin d’être rhabillées tous les dix ans. Les huiles et les graisses séchant cela entraîne une usure des pièces mécaniques. Le pendulier a pour mission de les remettre en état et surtout de rattraper les jeux mécaniques.
Jean-François Lefèvre a eu la chance de recevoir les secrets de ce métier dans les années 80 grâce à une bourse d’encouragement des métiers d’art pour sauver les métiers en voie de disparition. Il est un des derniers penduliers en France. Il exerce son art à Argentan. Son atelier le « Diable au Cadran » a vu le jour en 1999.
LE DIABLE AU CADRAN
5 rue de la Vicomté · 61200 Argentan · Tél. 02.33.36.07.93 · Email : jflefevre(at)pendulier.com